l'IA à travers le milieu de la création d'image.

Si les mots comme Midjourney, Prompt ou encore Dall-e vous disent quelque chose, vous êtes sur la bonne page. Toutefois, si ces mots sont pour vous un mystère absolu, ce blog est ici pour vous familiariser à tous ces termes. De nos jours le terme IA ou Intelligence Artificielle revient souvent dans les sujets de discussion.

Mais qu’est-ce que l’IA ?

Sujets abordés :

L’intelligence Artificielle qu’est-ce que c’est?

Publié le 20/11/2023

l’IA est tout d’abord la désignation pour un certain type de famille de technologique ou de méthodes mathématiques qui utilise deux choses pour fonctionner :

- L’Algorithme : L’algorithme est un programme informatique extrêmement avancé et rempli d’instructions pour le bon fonctionnement de cette technologie.

- La base donnée : Pour fonctionner, l’IA a besoin d’une base de données riche qui peut être sous la forme d’images, de textes idéologiques ou des notions importantes pour son fonctionnement. La base de données va agir comme une mémoire interne au programme.

Pour qu’il y ait création d’une IA, il est nécessaire de procéder par un processus de machine learning, c’est-à-dire d’apprentissage via des données. L’un de procédés le plus connu est appelée “deep learning”. Il désigne le processus d’apprentissage automatique utilisant des réseaux de “neurones” (la plupart du temps internautes) pour enrichir ses connaissances. Pour se faire, ce dernier a besoin d’une quantité d’informations énorme pour pouvoir être entraîné au mieux. L’un des procédés les plus connus et qui reste le plus actuel n’est autre que celui réalisé par Google lors de la confirmation d’un formulaire, à savoir : Le Captcha.

balise image Le Captcha (Completely Automated Public Turing Test To Tell Computers and Humans Apart) est une moyen mis en place par Google qui, depuis 2012, se présente (principalement) sous la forme d’une reconnaissance d’images issues de Google Street View. Cette nouvelle version de CAPTCHA permet toujours à Google de détecter si l’utilisateur remplissant le formulaire est un robot ou bel et bien un être humain.


Toutefois, le service reCAPTCHA est désormais utilisé également dans le but d’améliorer l’algorithme de reconnaissance de la Google Car : Waymo. Waymo est un projet qui a vu le jour en 2014 et s’appuie sur les résultats utilisateurs du système reCAPTCHA pour améliorer sa perception du trafic routier en temps réel.

Sources :

netapp.com

L’IA, mais pour quoi faire?

Publié le 24/11/2023

Même si l’IA est considérée comme quelque chose de révolutionnaire et semble être pour certains quelque chose de lointain et parfois d’inutile, cette dernière joue un rôle de plus en plus présent dans la société. C’est alors qu’on peut se demander quel est l’enjeu dans son utilisation ?

Pour se faire, j’ai choisi de vous exposer ici deux enjeux qui sont pour ma part les plus importants et actuels dans son utilisation.

Pour commencer, La remise en question de notre Sécurité.
De part les moyens matériels apportés par l’être humain face aux nouvelles technologies et les progrès fulgurants de l’informatique ces dernières décennies. Les machines ont désormais à disposition une forte puissance de calcul qui ne cesse d’accroître ces derniers temps, les algorithmes et donc le processus de deep learning est accéléré au point ou la temporalité d’apprentissage et de réaction peut désormais être beaucoup plus poussée et rapide que celui de l’être humain ce qui fait que la machine peut désormais déceler des failles dans notre système à une vitesse beaucoup plus élevée qu’au paravent. J’ai choisi de prendre comme un exemple un cas qui est à mon sens plutôt problématique dans le domaine de la sécurité et de la confidentialité en ligne et plus exactement dans le domaine de la cybersécurité. Il faut savoir que la programmation est au même titre que l’Espagnol ou le Français un langage (informatique dans notre cas) et qui dans le secteur de la cybersécurité, nécessite qu’on applique à son apprentissage la théorie de Anders Ericsson pour son apprentissage de niveau experte. Toutefois le fait que l’IA s’affranchie de certaines limites que notre corps humain nous fixe (faim, fatigue etc), cette dernière peut atteindre un niveau d’expertise digne d’un professionnel ou d’un niveau supérieur.

En fin, Les problèmes de confidentialité des données.
Cela porte donc une question de sécurité majoritaire puisque, utilisée à mauvais escient, l’IA pourrait servir d’outils pour la réalisation d’actes illégaux comme du cyber-piratage ou cyberterrorisme: Cette dernière serait à même d’être utilisée dans le but de trouver des failles de code à travers des sites web ou entreprises pour s’introduire et voler des données utilisateurs. L’une des plus grosses cyberattaques récente que la France ait connu date du 6 juin 2023, date à laquelle l’agence Voyageurs du Monde fut la cible du groupe Lockbite, des pirates informatiques qui diffusèrent suite à un chantage non abouti l’équivalent de près de 7000 passeports clients sur le dark-web. Avec l’utilisation de l’IA dans le monde du cyber-piratage, nous pourrions donc assister à de plus en plus d’évènements de cette ampleur. Toutefois, une grande quantité d’outils sont mis en place pour contre-lutter face à ce genre de nouvelles menacent et utilisant aussi l’IA. C’est le cas de la société kapersky, qui mène un processus de réflexion sur l’utilisation du machine learning au travers de l’IA.
En effet, pour ses dirigeants, son utilisation dans la lutte de la sécurité informatique pourrait être un grand avantage afin de palier aux limites matérielles et humaines comme le délais de réponse face à une menace: qui pourrait laisser assez de temps à certains virus de créer des dégâts majeurs dans des infrastructures ou lors de fuites de données. De plus, les protections étant dotées de systèmes avancées et pouvant s’auto-corriger, cela pourrait permettre une identification de potentielles menaces encore non répertoriées et ainsi pouvoir les anticiper avant même leur création.

Sources :

minstack.fr lefigaro.fr kapersky.fr

Les IAG : le coeur de la creation numérique.

Publié le 27/11/2023

Comme vous l’aurez compris, le domaine de l’IA est quelque chose d’extrêmement vaste. C’est pourquoi, dans le cadre de ce blog, j’ai choisi de me pencher sur uniquement sur le question de comment l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies de création allaient modifier notre rapport à la création d’une image en ne traitant que des intelligences artificielles génératives appelées IAG. En effet, étant photographe autodidacte et vidéaste amateur, ce sujet me touche particulièrement puisque l’arrivée de ces nouvelles possibilités de conception vont être amenées à directement impacter mon quotidien aussi bien privé que professionnel.

Mais qu’est-ce qu’une AIG ? L’intelligence Artificielle générative ou AIG représente une catégorie spécifique de systèmes d’IA qui ont été conçus dans le but de générer du nouveau contenu de manière autonome en imitant ou en reproduisant de nouvelles données qui ressemblent à celles qu’elles ont apprises. Elles reposent principalement sur des architectures de réseaux neuronaux qui sont des modèles d’apprentissage avancés.

Le fonctionnement même des IAG réside dans leur capacité à générer des données le plus réaliste et pertinentes possibles dans une multitude de domaines comme dans notre cas précis, la génération d’images ou même de vidéos (elles peuvent aussi générer du texte ou encore plus récemment de la musique). On retrouve principalement ces IA dans un large éventail d’applications créatives et artistiques ou dans des domaines plus pragmatiques comme la conception de produits ou même dans la recherche scientifique.

L’IA peut par exemple être entraînée et nourrie par une large banque de d’images pour créer d’autres images surréalistes basées sur des descriptions textuelles: ce que l’on appelle le prompt. Le prompt est un mot anglais désignant une instruction communiquée à l’intelligence artificielle dans le but de généré du contenu pour que l’algorithme puisse interpréter et proposer par la suite un résultat cohérent. Ce dernier peut être rédigé comme une demande ou bien un ordre.

Le modèle des IAG produisant des images, fonctionne sur une technique d’apprentissage supervisé: ces dernières sont entraînées sur des grandes quantités de données existantes, ce qui leur permet d’apprendre des schémas, caractéristiques et formes d’exemples fournis (ce qui augmente la vraisemblance des résultats obtenus). Nous pouvons prendre comme exemple le cas d’un écolier qui s’entraînerait par la répétition à écrire les lettre de l’alphabet série par série pour obtenir la technique nécessaire dans le but de les tracer correctement. Cependant, les IAG possèdent un certain nombre de limite liées à leur méthode d’apprentissage et leur conditionnement. En effet, étant dépendantes de leurs images sources, elles peuvent reproduire des clichés ou amalgames liées à biais culturels, des tendances ou des lacunes. De plus, de par leur puissance de calcul et de production, les IAG peuvent être amenées à la création de deepfake, de par le manque d’éthique de l’utilisateur. C’est pourquoi désormais de nos jours, celles-ci sont limitées par l’ajout de «banned words» ou mots prohibés qui empêchent l’utilisateur de générer du contenu illicite. Enfin ces dernières possèdent aussi un algorithme interne qui limite les images pouvant être modifiées comme c’est le cas Adobe Firefly.

balise image

En résumé, les IAG sont des outils puissants qui permettent de créer de nouveaux contenus dans différents domaines, en utilisant des techniques d’apprentissage automatique. Leur potentiel créatif est encore inexploré et leur utilisation est en pleine expansion, ce qui pourrait avoir un impact encore plus significatif sur des nombreux secteurs comme celui de la création numérique.

Sources :

ghacks.net numerama.com

Le deepfake: Un enjeu politique et social.

Publié le 30/11/2023

Le terme deepfake est un mot-valise composé des mots «deep learning» (apprentissage profond) et de «fake» (faux). Sa définition souligne le fait de tromper le spectateur de par sa vraisemblance. Ce terme est démocratisé à partir de juillet 2017 lorsque le premier deepfake «politique» est réalisé, représentant un faux discours de Obama alors président des Etat-Unis d’Amérique.

balise image

Les deepfakes sont des contenus multimédias manipulés à l'aide de l'intelligence artificielle (IA). Ils peuvent être des vidéos, des images ou des enregistrements audio. Dans les deepfakes, le visage ou la voix d'une personne sont remplacés par ceux d'une autre. Les deepfakes sont créés à l'aide de réseaux neuronaux profonds, d'où leur nom. Ces algorithmes utilisent des modèles génératifs adverses (GAN) pour synthétiser de nouveaux contenus visuels ou audio réalistes. Les GAN apprennent à imiter les caractéristiques d'une personne à partir de données existantes, telles que des vidéos ou des images. Les deepfakes peuvent être utilisés à des fins ludiques, comme pour échanger les visages de personnages dans des vidéos ou pour des imitations humoristiques. Cependant, ils peuvent également présenter des risques sérieux.

Par exemple, les deepfakes ont été utilisés pour créer des vidéos trompeuses de personnalités politiques ou publiques. Ces vidéos peuvent être utilisées pour propager de fausses informations ou des discours diffamatoires. Cela soulève des préoccupations majeures en matière de désinformation et de manipulation de l'opinion publique. L'évolution de la technologie des deepfakes souligne également l'importance de développer des contre-mesures pour détecter et authentifier les médias authentiques. Ces contre-mesures sont nécessaires pour lutter contre la propagation de fausses informations et de préserver la confiance dans les contenus visuels et audio.

Les deepfakes illustrent à la fois les avancées impressionnantes de l'IA dans la manipulation de médias et les défis éthiques et sociaux qu'ils posent. Ces défis nécessitent une régulation, une sensibilisation et un développement de technologies de vérification pour contrer leur utilisation abusive. Les deepfakes étant facilement réalisable, un grand nombre d’entre eux vont être réalisés à des buts pornographiques comme en furent les cibles Emma Watson, Katy Perry ou encore Taylor Swift. Dans d’autres cas, ces derniers furent aussi utilisés comme manipulation politique comme ce fut le cas pour Barack Obama ou même Donald Trump plus récemment.

Avec l’évolution des techniques de deep learning, les deep fakes ont pu prendre une toute autre ampleur en étant de plus en plus réalistes et en nécessitant beaucoup moins de temps et de données pour être réalisés. Avec cette évolution fulgurante de cette technologie de plus en plus de dangers sont apparus ce qui remet en cause notre pratique de partage des images et sa nécessité. C’est ce que pointe du doigt la compagne nommée Nachricht von Ella | Without Consent de la Deutsche Telekom, la plus grande société allemande et européenne de télécommunication dans laquelle les dangers de l’IA tels que l’usurpation d’identité, le cyberharcèlement ou la pédopornographie sont abordés.


Sources :

Wikipedia.org datackathon.com oracle.com

Qu'est-ce DALL-E?

Publié le 03/12/2023

Au delà d’être un peintre du surréalisme et cubisme mondialement connu (Salvador Dalí) ou un personnage de Pixar (WALL-E), DALL-E est une intelligence artificielle créée en OpenAI en janvier 2021. Cette dernière est considérée comme une intelligence artificielle dite générative. Etant basée sur l’intelligence artificielle GPT (Generative Pre-trained Transformer), DALL-E possède une grande capacité de génération d’images à partir de descriptions textuelles.

balise image Contrairement aux IAG précédents son apparition sur le marché qui se concentraient uniquement sur la génération de texte, cette dernière a été conçue pour générer des images à partir de prompt. Un prompt est une instruction ou une requête fournie à un modèle d’IA pour lui indiquer ce que l’on attend comme sourtie ou comme réponse. En outre, le prompt est une sorte de point de départ qui se présente comme une guide pour orienter le l’algorithme dans sa résolution du problème.

DALL-E est capable de comprendre et de créer des images basées sur des descriptions en introduisant à sa façon des éléments imaginatifs et parfois même en combinant des concepts pour produire des résultats créatifs.

Dernièrement, en plus de la création d’images par requêtes textuelles, DALL-E a su innover en proposant à ses utilisateurs de remplacer de cumuler prompt et images dans la requête envoyée afin de pouvoir agir directement sur les images que les utilisateurs ont à disposition. Cela leur permet de pouvoir y apporter une retouche de l’image quelconque sans forcément posséder des connaissances dans le domaine ou la maîtrise de logiciel comme Photoshop, un puissant logiciel de retouche d’image. Toutefois, OpenIA a fait le parti pris de ne mettre qu’à disposition DALL-E de façon gratuite via leur site web de façon restreinte. L’utilisateur doit alors payer pour pouvoir modifier ou créer des images en grande quantité.

Sources :

Wikipedia.org blogdumoderateur.com

Remise en cause des droits de l’image.

Publié le 06/12/2023

Le fait que les IA puissent arriver à un tel niveau de vraisemblance, on peut se demander si cela ne va pas remettre en cause le statut des droits d’auteurs. D’après la loi Française:

«L'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.»

Ce qui signifie que toute création d’œuvre de l’esprit, c’est-à-dire toute création résultant d’une activité intellectuelle ou artistique, appartient exclusivement à son créateur et ses droits sont inaliénables quelque soit le contexte. Néanmoins, lorsqu’on parle de création par IAG, on peut se demander qui est l’auteur dans ce procéder et quelles sont les limites de cette création.

Est-ce l’IA l’auteur étant donné le fait que l’algorithme créer l’image et donc la production artistique où est-ce l’utilisateur qui a insérer le prompt et donc l’instruction à l’algorithme? C’est ce que nous allons voir dans cet article à travers un cas concret.

Pour revenir dans le contexte, nous sommes le 3 septembre 2022 où Jason M. Allen, un concepteur de jeux habitant au Colorado, remporte un concours artistique dans la catégorie «Arts numériques/photographie numériquement manipulée» avec son image intitulée «Théâtre d’Opéra Spatial». Cette image primée, ressemble à une peinture surréaliste lumineuse qui mélange le style de la Renaissance ainsi que du Steampunk. Bien que la compétition comporte dix-huit œuvre du même style, il s’avère que Allen a utilisé Midjourney (une autre IAG très connue dans le milieu) de façon complètement délibérée pour créer cette image de toute pièce.

balise image

Cela pose une question quant à l’utilisation de l’IA. Les outils tels que DALL-E 2 et 3, Midjourney FireFly soulèvent des questions sur le rôle de l’IA dans la création artistique et plus particulièrement sa légitimité, surtout dans le cadre d’un concours de ce genre. Par la suite, un grand nombre de participants ont protesté contre sa création, remettant en cause l’utilisation de l’IA, la comparant à l’utilisation d’un robot aux jeux olympiques qui serait de la concurrence déloyale et un manque de fairplay de sa part.

Toutefois, Allen explique que pour la création de son œuvre, son processus de création lui a valu plus de quatre-vingt heures de travail durant lesquelles ce dernier a ajusté et affiné au fur et à mesure ses instructions pour obtenir trois images finales dont «Théâtre d’Opéra Spatial» qui a remporté haut la main le concours. Par la suite, les résultats obtenus par Allen avec les instructions fournies ont encore été améliorées via des logiciels de retouche et d’amélioration de résolution pour pouvoir les imprimer sur une toile.

Pour conclure, nous pouvons dire que dans le cas de Allen, «Théâtre d’Opéra Spatial» est réellement une œuvre de l’esprit car il y a eu un processus de création artistique: Ce dernier à rédiger une grande quantité de texte afin d’affiner et de créer des images dans son esthétisme voulu.

Toutefois, cette histoire a eu beaucoup d’échos dans le milieu de l’art et principalement celui de la création numérique puisque un grand nombre d’artistes ont décidé de porter plainte contre MidJourney et OpenAI les deux plus grandes entreprises de ce domaine puisque pour concevoir leur IA et donc créer le processus de machine learning de leur produit, ces entreprises se sont servie d’oeuvres et créations numériques sans avoir l’accord de leurs créateurs. Ce qui va contre la règle du de droits d’auteurs. Cet événement étant encore récent, le procès ne fait que débuter mais son résultat pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la création numérique puisque c’est la première fois qu’on assiste à un procès d’une telle ampleur dans le milieu.

Sources :

numerama.com edition.cnn.com legifrance.gouv beaubourg-avocats.fr

Praticité dans les métiers créatifs: Firefly.

Publié le 09/12/2023

Firefly est une intelligence artificielle générative développée par Adobe: Une entreprise de logiciels reconnue dans le domaine de la création et de productivité numériques. Cette dernière est célèbre pour sa suite logicielle Adobe Creative Cloud qui propose une grande variété d’outils de créations, de design, de photographie, de vidéo et bien plus encore. Dernièrement, Adobe a de plus en plus été popularisé par l’apparition de Firefly dès mars 2023. Cette IA a pour but de démocratiser l’IA au sein de la création numérique et ainsi de permettre aux artistes de modifier leur images et créations artistiques de plus en plus facilement et efficacement. En effet, après sa période de test où l’IA était gratuite en ligne, Adobe incorpore directement son intelligence artificielle au sein de ses applications telles que Photoshop via l’outil de remplissage génératif, Lightroom par l’outil de reconnaissance de sujet ou de paysages ainsi que Illustrator via la recoloration générative. Ces outils permettent désormais dans le cas de Photoshop par exemple, de directement sélectionner la zone à modifier en fonction de l’instruction insérée par l’utilisateur. Contrairement aux autres IAG déjà présentent sur le marché, FireFly est considérée comme dépendante. En effet, cette dernière pour fonctionner necéssite en plus d’une prompt une image sur laquelle se baser pour créer. De ce fait, l’utilisateur reste propriétaire de son image et la règle de propriété intellectuelle continue de s’appliquer sur celui-ci.

balise image

Néanmoins, une grande partie de la communauté d’Adobe s’est plainte récemment à son sujet, critiquant les limites d’utilisation d’images. Même si Adobe a mis en parallèle de FireFly une censure concernant la création et la modification de contenus NSFW (Not Safe For Work: Pas convenable pour le travail) et de contenus illégaux, une grande partie de la communauté, principalement les photographes et illustrateurs qualifient cette censure de «old-school» notamment sur le rapport de la présence de nudité sur certaines images artistiques. Ce problème rencontré par certains utilisateurs fait même échos à la censure anarchique de Meta et à son algorithme qui toujours selon les utilisateurs peut être dans certains cas sexiste d’après RadioFrance ou encore grossophobe selon Télérama.

Sources :

blogdumoderateur.com blogdumoderateur.com actuia.com adobe.com wiktionary.org radiofrance.fr ojim.fr

L’utilisation de l’IA dans les jeux vidéo.

Publié le 11/12/2023

Jusqu’à présent, j’ai dans ce blog uniquement parlé d’IAG au travers de la création d’image dites fixes au travers de DALL-E ou FireFly entre autre. Néanmoins, avec la performance avancée de cette technologie, l’IAG va être utilisée dans de plus en plus de domaine y compris dans celui du jeu vidéo. Si beaucoup de créateurs et d’experts en la matière parlent du nombres de possibilités qu’offrent cette technologie dans les jeux RP (Role Play) ou encore le enrichissement de la narration des jeux vidéos grâce à notamment l’incrémentation de l’IA au travers des PNJ (Personnages non joueurs) qui pourraient permettre une meilleur expérience de jeu et de diversifications de quêtes. Il existe une fonctionnalité qui est à mon sens que rarement exploitées. Cette fonctionnalité ne va pas directement impacter le joueur mais va plutôt aider les développeurs en leur permettant d’optimiser leur temps de conception d’un jeu vidéo et ainsi de créer des environnements plus poussés qui étaient jusqu’alors uniquement réservés à des gros studios de production possédant beaucoup d’argent et une grande équipe de concepteurs comme notamment Ubisoft, le plus grand leader français dans l’industrie du jeu vidéo.

balise image

En effet, depuis les années 2000, on assiste à une évolution gigantesque de la qualité visuelle des jeux vidéo qui ont évolué d’un simple jeu pixel art en 2D à désormais des environnements reproduisant des environnements réels ou fictifs avec le plus de vraisemblance possible comme en témoigne la bande annonce de Grand Theft Auto VI (GTA VI), sensé sortir dans les horizons 2025. Toutefois, l’évolution des graphismes et textures de plus en plus poussée demandent aux studios de création de produire des contenus encore plus réalistes ce qui augmente le temps de développement des jeux vidéos qui au par avant était d’environ un à deux ans chez certaines franchises comme Ubisoft ou FrostBite (le célèbre créateur de la licence Battlefield) à désormais un délais allant de cinq à dix ans pour certains jeux vidéo ( dont sept ans de création pour GTA VI par exemple).

L’utilisation de l’IAG pour la création de ressources comme des textures ou de certaines animations ou modèles pourraient raccourcir d’une façon significative les temps de production et ainsi permettrent aux joueurs d’avoir du contenu plus régulièrement et d’aussi bonne qualité. Pour illustrer mes propos, j’ai choisi de parler de Muse, un générateur de ressources graphiques paru en novembre 2023 par Unity, un moteur graphique de développement de jeux vidéo pour sociétés et particulier.

Muse repose sur un système de chatbot similaire à ChatGPT et qui travaille donc à partir de prompts. Néanmoins, au lieu de produire uniquement du texte, ce système permet quant à lui de générer des ressources tels que des sprites (images en deux ou trois dimensions) comme des objets, des personnages et des décors. Ce système permet aussi de modifier des ressources déjà existantes pour produire plusieurs variantes ce qui peut être très utile dans la création des monde lorsque le développeur souhaite créer de la végétation sans devoir créer une quantité infini d’arbres par exemple. D’autres moteurs de développement de jeux vidéo tels que Ubisoft ou Roblox envisagent aussi qu’en a eux d’exploiter toutes les possibilités que pourraient leur apporter l’IA dans la création d’environnement virtuels. Il faudra donc rester vigilant aux prochaines nouveautés qui seront annoncées à la Game Developpers Conference (GDC) ou l’E3 car elles risquent de révolutionner le secteur des jeux vidéo.

Sources :

usine-digitale.fr journaldugeek.com rtbf.be

Les limites éthiques de son utilisation.

Publié le 13/12/2023

Dans cet article j’aimerai désormais parler des limites éthiques de l’utilisation de l’IA. Même si nous avions déjà abordé le sujet dans l’article traitant des deepfakes, le cas dont je veux vous parler désormais est complètement différent puisque pour l’instant ce dernier échappe à tout contrôle face à la législation actuellement en vigueur.

balise image Le cas est celui de Aitana Lopez influenceuse à Barcelone que l’on peut qualifier de humain virtuel puisque cette personne n’existe pas et est le fruit de l’IAG. Cette dernière fut générée de toute pièce par The Clueless, une agence de d’influenceurs espagnole.

Interviewée par Euronews, cette dernière explique que Aitana fut créée pour permettre à cette agence de venir indépendante face à «l’égo» de certains influenceurs «qui veulent simplement gagner beaucoup d’argent en posant.». Toujours d’après cette même agence, Aitana semble être un «produit» qui fonctionne bien dans l’univers de l’influence puisqu’une grande quantité de marques et designers collaborent avec cette personne virtuelle.

Néanmoins, au de-là du modèle économique véhiculé par Aitana, cela porte un sérieux problème concernant l’éthique du milieu de l’influcence. A travers le personnage d’Aitana, ce concept prône le remplacement progressif des influenceurs dû au faibles rémunérations demandés lors de partenariats commerciaux.

De plus, le fait ce projet Ataina véhicule une hyper-sexualisation de la femme à travers ses normes de beauté irréalistes ce qui est encore plus renforcé par la création d’un compte fanvue (similaire à la plateforme Onlyfans) et qui a pour but de monétiser des images souvent à titre sexuel ou sensuel de l’influenceuse virtuelle.

Sources :

Cnews.fr leparisien.fr equinoxmagazine.fr virtualhumans.org

L'arrivée de l'IA à travers les réseaux sociaux.

Publié le 15/12/2023

Midjourney est le nom d’un laboratoire de recherche indépendant fondé le 12 juillet 2022 par David Holz un ancien chercheur de la NASA.

Midjourney est une plateforme hébergeant une IAG et permmettant aux utilisateurs de transformer des descriptions textuelle en images expressives. Basée sur des avancées majeures en matière d'apprentissage automatique et de réseaux neuronaux, Midjourney interprète les mots pour générer des compositions visuelles détaillées. Les utilisateurs peuvent fournir des descriptions écrites, des concepts ou des idées, et l'IA les transforme en œuvres visuelles réalistes ou imaginaires.

Ce qui différencie Midjourney des IAG précédemment présentées est que l’algorithme n’est pas utilisable en ligne mais via un réseau social (Discord). En effet, l’entreprise étant à la tête de MidJourney a décidé d’intégrer directement cette IAG via un réseau social pour facilité son développement et le partage de données: Les utilisateurs présents sur Discord peuvent désormais directement partager leurs créations ou communiquer sur des prompts ou problèmes rencontrés lors de l’utilisation de l’algorithme.

De plus, au-delà du fait que la présence di MidJourney via Discord permet une utilisation restreinte de l’algorithme, MidJourney mise aussi énormément sur le côté social et de partage de son u utilisation.

Sources :

midjourney.com blogdumoerateur.com

Milieu du streaming et créateurs de contenu

Publié le 17/12/2023

Vtuber est un mot valise composé de deux termes, «Virtual» et «Youtuber» ce qui signifie youtubeur Virtuel en français. C’est un streamer, un individu transmettant en direct une session souvent de jeux vidéo auprès de téléspectateurs et à travers un média ou une plateforme telle que Twitch.tv. On appelle pour Vtubing le fait de streamer pour un Vtuber.

Le Vtubing est une forme de création de contenu en ligne dans laquelle les créateurs utilisent des avatars virtuels pour interagir avec leuyr publics sur des plateformes comme Yutube, ou d’autres médias sociaux. Cette personne utilise en égénral un avatar animé et contrôlé via des logiciels pour créer des vidéos, diffuser en direct, jouer à des jeux ou communiquer avec le public.

Cette tendance a pris de l’ampleur au Japon à partir de 2016 et s’est rapidement répandue dans d’autres régions du monde. Les Vtubers utilisent des avatars souvent animés en 2D ou 3D pour représenter leur personnalité en ligne, offrant ainsi une certaine confidentialité tout en permettant une interaction authentique avec leur audience.

Les avatars des Vtubers sont souvent créés avec des logiciels de modélisation 3D ou 2D tel que Maya et peuvent représenter n’importe quel personnage de simple dessins animés à des personnages fantastiques plus élaborés. Pour synchroniser leur avatar, ces derniers utilisent des outils spéciaux pour synchroniser leurs mouvements faciaux, leurs expressions et parfois même leurs voix avec celles de leurs avatars, créant ainsi une illusion de présence directe. Ces streamers développent donc une personnalité unique à travers leur avatar ce qui peut inclure des traits exagérés, des caractéristiques fantastiques ou des comportements mémorables pour divertir et fidéliser leur audience. Cela va au de-là d’une simple diffusion de contenu car certains construisent une histoire, une interaction fictive et des interactions engageantes avec leur public. Certains créent des séries animées, des chansons originales; des performances de danse ou bien plus encire, renforçant ainsi l’aspect divertissant et créatif du Vtubing.

Ce qui est intéressant dans ce milieu, c’est que pour incarner son avatar, le streamer va être amené à se servir d’outils correspondants à des algorithmes qui vont sans cesse analyser chaque changement de posture ou d’expression faciale de cet utilisateur. Toutefois ces restranscriptions ne possèdent pas un champ d’action illimité et les mouvements de certains Vtubers sont souvent limités. Le fait d’utiliser l’IAG de façon similaire aux Deepfakes pourrait donc apporter une meilleur vraisemblance quant à l’analyse des données fournies par les capteurs et ainsi augmenter les possibilités de déplacement des Vtubers.

Sources :

vtubers-fr.fandom.com Wikipedia.org Jobs.game

Pixel 8 : Comment Google intègre l'IA dans un smartphone.

Publié le 19/12/2023

Le 4 octobre 2023, Google a annoncée sortir le premier téléphone ayant l’IA implantée directement dans son système. Google est une société qui depuis des années se réinvente en proposant toujours plus de fonctionnalités à ses utilisateurs, que ce soit au travers de leur suite bureautique ou de leurs produits e-techs. Avec l’arrivée de ce nouveau produit sur le marché, Google souhaite révolutionner avec les plus grands leaders du marché de smartphone comme Samsung, Apple ou Android en y apportant des nouvelles fonctionnalités utilisant l’IA. L'une des fonctionnalités remarquables du Pixel 8 est son stabilisateur vidéo intégré. Cette technologie assure une stabilité exceptionnelle lors de la capture de vidéos, même en mouvement.

balise image

Une autre amélioration significative se trouve dans sa capacité à capturer des vidéos nocturnes. Grâce à un système de traitement amélioré, le Pixel 8 permet de capturer des détails précis et des couleurs riches, même dans des conditions de faible luminosité. En ce qui concerne l'audio, le Pixel 8 est équipé d'un réducteur et étalonneur de son avancé, permettant de réduire les bruits parasites pour des enregistrements audio nets et clairs lors de la capture de vidéos. Quant à la photographie Google promet des fonctionnalités d'étalonnage et de colorisation des images, permettant aux utilisateurs d'ajuster les couleurs et les contrastes pour des résultats visuels qualitatifs. De plus, la fonction de re-pixellisation des images garantit une netteté exceptionnelle même après un agrandissement, préservant ainsi la qualité des clichés. Les fonctionnalités de face swap et de modification des visages lors des selfies permettent une créativité sans limite pour les autoportraits. Ajoutez à cela la possibilité de modifier le focus et d'ajouter des effets de bokeh sur les photographies.

Enfin, le Pixel 8 offre des outils avancés pour l'édition d'images, notamment un remplissage génératif, l'identification et le détourage d'objets, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l'édition créative de photos. En somme, ce nouveau smartphone est une avancée majeure dans ce secteur. Ses nouvelles fonctionnalités offrent aux utilisateurs un potentiel créatif étendu pour capturer, éditer et partager du contenu d’une meilleure qualité.

Toutefois, le fait que l’IA est constamment accès au capteur du smartphone tels que le micro ou la caméra et que celle-ci puisse accéder à nos données pour les modifier, cela pourrait créer une grande faille potentielle de sécurité et de confidentialité.

Sources :

Youtube.com

Les nouvelles possibilités du grand écran et des effets spéciaux : Avatar 2

Publié le 22/12/2023

L'intelligence artificielle (IA) a pris une place prépondérante dans la réalisation du film "Avatar 2", démontrant ainsi son importance dans l'avenir de l'industrie cinématographique. À travers l'intégration massive de l'IA sur le plateau de tournage, notamment dans la capture de mouvement, ce film illustre les nouvelles possibilités offertes par cette technologie.

balise image D'une part, l'IA a permis d'optimiser le processus de production en fournissant une assistance précieuse aux acteurs. Grâce à cette technologie, les acteurs ont été aidés dans la mémorisation de leurs répliques et dans le maintien de leurs personnages lors de scènes complexes. Cette assistance a contribué à accélérer le processus de réalisation du film, économisant ainsi du temps et potentiellement des coûts. En effet, l'IA enregistre les expressions et les mouvements des acteurs, ce qui permet ensuite d'associer ces mouvements aux répliques spécifiques qu'ils doivent dire. Ainsi, lors des prises de vue, les acteurs peuvent se concentrer sur leur interprétation sans avoir à se rappeler précisément de chaque mot. L'IA facilite ce processus en enregistrant et en associant automatiquement les mouvements avec les dialogues, réduisant ainsi la charge cognitive des acteurs pendant les scènes complexes. Par ailleurs, l'IA a été mise en avant pour créer des scènes plus émotionnellement captivantes. En manipulant les expressions faciales des personnages, cette technologie a permis de susciter des émotions plus fortes chez les spectateurs. Cette capacité à intensifier l'expérience cinématographique soulève des perspectives prometteuses pour immerger davantage le public dans l'histoire. Toutefois, malgré ces avancées, il existe des inquiétudes concernant une éventuelle dépendance excessive à l'IA dans la création cinématographique. Certains réalisateurs craignent que cette technologie ne remplace totalement l'implication humaine dans l'industrie cinématographique. Ils soulignent l'importance de l'IA en tant qu'outil d'assistance complémentaire, plutôt que comme un remplacement des capacités créatives humaines.

En somme, à travers le film "Avatar 2", l'IA a démontré son potentiel dans l'optimisation du processus de production cinématographique et dans la création d'émotions plus intenses chez les spectateurs. Cependant, elle suscite également des réflexions sur l'équilibre nécessaire entre l'automatisation et le rôle créatif humain dans la réalisation des films à l'avenir.

Sources :

intelligence-artificielle-school.com cyberjustice.blog lebigdata.fr

Plagiat et vol de créations originales

Publié le 25/12/2023

Le développement rapide de l'intelligence artificielle (IA) a ouvert de nouveaux horizons dans de nombreux domaines, mais son utilisation soulève également des préoccupations croissantes concernant le plagiat et le vol de créations originales. L'une des manifestations les plus récentes de cette problématique concerne la suppression des watermarks sur les images, un acte facilité par les avancées de l'IA.

Les watermarks, ces signatures ou marques discrètes placées sur les images pour protéger les droits d'auteur et identifier la source originale, étaient autrefois considérés comme une mesure de sécurité efficace. Cependant, les progrès de l'IA ont conduit à des algorithmes sophistiqués capables de supprimer ces watermarks de manière rapide et précise, compromettant ainsi la protection des droits d'auteur des créateurs.

Cette évolution soulève des inquiétudes légitimes quant à la possibilité de vol de contenu visuel protégé. Les artistes, photographes, et créateurs de contenu s'inquiètent de la facilité avec laquelle leurs œuvres peuvent être reproduites et distribuées sans leur consentement. Cette menace pèse non seulement sur leurs droits de propriété intellectuelle mais aussi sur leur capacité à tirer des revenus de leurs créations. L'émergence de logiciels et d'outils exploitant l'IA pour effacer les watermarks des images est un exemple concret des défis auxquels sont confrontés les détenteurs de droits d'auteur. Ces technologies sophistiquées réduisent la barrière autrefois protectrice des watermarks, laissant les créateurs vulnérables au vol de leurs œuvres, notamment sur les plateformes en ligne où le partage de contenu est monnaie courante.

Face à cette réalité, des efforts sont déployés pour trouver des solutions permettant de préserver l'intégrité des créations originales dans un paysage numérique en constante évolution. Certains proposent le développement de nouvelles méthodes de marquage plus complexes et difficiles à éliminer pour renforcer la protection des droits d'auteur. D'autres envisagent des approches légales et réglementaires pour renforcer la responsabilité et la protection des créateurs contre le plagiat.

Sources :

Senat.fr ici.radio-canada.ca

Le développement de la créativité dans les métiers de création

Publié le 28/12/2023

L'avènement de l'intelligence artificielle générative a profondément transformé les métiers de la création, ouvrant de nouveaux horizons pour la créativité dans des domaines tels que le design d'interface, la production numérique, la photographie, l'illustration ou même la musique. Des modèles tels que DALL-E, Midjourney, Firefly et d'autres outils similaires ont démocratisé l'accès à une créativité inédite, offrant aux professionnels de nouveaux moyens d'expression et de conception.

Dans le design d'interface, l'IA générative a révolutionné la manière dont les professionnels conçoivent et développent des interfaces utilisateurs. Ces outils permettent de générer des propositions graphiques et interactives en fonction de paramètres spécifiques, accélérant ainsi le processus de création et facilitant l'exploration de multiples possibilités. Les designers peuvent expérimenter des idées novatrices, explorer des esthétiques nouvelles et repousser les limites du design grâce à la capacité de ces IA à produire rapidement des concepts variés et adaptés. Dans le domaine de la production numérique, que ce soit en photographie, en illustration ou en musique, ces technologies ont également marqué un tournant. Les photographes et les illustrateurs peuvent utiliser des modèles comme DALL-E pour générer des images à partir de descriptions textuelles, ou pour explorer des concepts visuels jamais envisagés auparavant. La créativité est ainsi stimulée par la capacité de l'IA à matérialiser des idées abstraites et à proposer des résultats captivants.

Cependant, malgré les avantages évidents, l'utilisation de l'IA générative dans la création suscite également des réflexions éthiques et des questionnements sur le rôle de l'artiste dans ce processus. Bien que ces outils augmentent la productivité et favorisent l'exploration créative, certains craignent une déshumanisation de la création artistique et la dilution de la singularité de la voix artistique.

En résumé, la démocratisation de l'IA générative a indéniablement stimulé la créativité dans les métiers de la création tels que le design d'interface, la production numérique, la photographie, l'illustration et la musique. Ces technologies offrent de nouveaux terrains d'expérimentation, ouvrant la porte à une exploration créative sans précédent tout en suscitant des réflexions sur les implications et les limites de l'intégration de l'IA dans le processus créatif.

La reconnaissance faciale

Publié le 30/12/2023

L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) pour la reconnaissance faciale a considérablement élargi les possibilités dans de nombreux domaines, offrant des applications pratiques variées dans la sécurité, la technologie, la médecine et bien d'autres secteurs. Dans le domaine de la sécurité, l'IA pour la reconnaissance faciale est largement utilisée dans les systèmes de surveillance et de sécurité. Les caméras équipées de logiciels d'IA peuvent analyser en temps réel les visages des personnes détectées, permettant d'identifier les individus, de les suivre dans un espace public, de prévenir les accès non autorisés et de renforcer la sécurité dans les aéroports, les stades, les bâtiments gouvernementaux et les installations sensibles. En effet, pour les Jeux Olympes de Paris 2024, la préfecture de Police de Paris a annoncé se servir de l’intelligence artificielle dans le cadre de la vidéosurveillance algorithmique dans les but d’analyser les images des caméras.

Sur le plan technologique, l'IA pour la reconnaissance faciale est intégrée dans les dispositifs mobiles, les ordinateurs et les applications pour offrir des fonctionnalités de déverrouillage biométrique sécurisé. Cette technologie permet aux utilisateurs de déverrouiller leurs appareils simplement en utilisant leur visage comme méthode d'authentification, offrant un niveau de sécurité supplémentaire tout en simplifiant l'accès aux appareils. En médecine, l'IA est également utilisée pour la reconnaissance faciale dans des applications telles que le diagnostic médical. Les systèmes d'IA peuvent analyser des images médicales, notamment des images de visages, pour détecter des maladies dermatologiques, des troubles génétiques ou des anomalies physiques. Cela aide les professionnels de la santé à identifier plus précisément des conditions médicales potentielles et à proposer des traitements plus ciblés.

Dans le secteur du commerce, l'IA pour la reconnaissance faciale est souvent utilisée pour l'analyse du comportement des consommateurs. Les détaillants peuvent utiliser cette technologie pour évaluer les réactions des clients devant des produits ou des publicités, permettant ainsi d'adapter les offres commerciales en fonction des réponses faciales, des émotions détectées et des préférences des consommateurs.

Sources :

Github.com Facebook.com

Former à l’utilisation de l’IA: Stable Diffusion

Publié le 01/01/2024

Même si l’IA arrive massivement dans une vaste quantité de domaine, il subsiste encore un public assez réfractaire à son utilisation. L’une des raisons possible du rejet de l’IA pourrait être le fait d’apprendre à l’utiliser. En effet, ayant déjà expérimenter plusieurs types d’IA différentes, j’ai souvent été déçu des résultats obtenus lors de la génération des contenus, que ces derniers soient textuels ou visuels. Deux raisons à cela: Tout d’abord, le fait que le processus de deep learning des algorithmes soient toujours en développement. Toutefois, la raison la plus plausible serait quant à elle directement liée à l’utilisateur: Pour que l’IA produise un résultat qualitatif, tout va jouer sur le prompt renseigné par l’utilisateur.

Les prompt, et donc l’instruction renseignée pour la création de l’image va donc jouer un rôle essentiel dans ce processus, ce qui fait que si l’utilisateur renseigne un mauvais prompt alors l’IA sera limitée dans sa création et ne pourra donc pas produire quelque chose de qualitatif. Néanmoins, étant donné le fait que les IAG sont particulièrement récentes, une grande majorités des utilisateurs ne savent pas rédiger des bonnes instructions pour les manipuler. C’est alors qu’entre en compte Stable Diffusion.

Stable Diffusion est une boîte à outil avec une IAG intégrée qui a pris la partie pris d’intégrer une plateforme de formation à porter des utilisateurs afin de leur apprendre le principe du «prompt crafting» et ainsi améliorer leur compétences dans la rédaction d’instructions pour les IAG.

Sources :

stable-diffusion-france.fr

Les filtres sur les réseaux sociaux

Publié le 04/01/2024

Les filtres sur les réseaux sociaux ont parcouru un énorme chemin depuis leur création. De simples effets de couleur et de distorsion sont devenus des outils sophistiqués, transformant l'apparence des utilisateurs avec une précision et une créativité étonnantes. Cette transformation a été largement facilitée par l'évolution de l'intelligence artificielle (IA), qui a modifié le principe même des filtres en créant des nouvelles fonctionnalités. À leurs débuts, les filtres étaient principalement des ajouts amusants et esthétiques. Ils permettaient de changer la couleur d'une photo, d'ajouter des lunettes amusantes ou de transformer légèrement un visage. Cependant, avec l'avènement de l'IA, ces filtres ont évolué bien au-delà des simples ajouts cosmétiques. L'apprentissage automatique et le deep learning ont ouvert de nouvelles possibilités dans la façon dont ces filtres sont conçus et utilisés.

balise image

L'une des avancées clés est venue des réseaux de neurones convolutifs, une architecture d'IA capable de détecter et d'analyser les traits du visage avec une précision remarquable. Ces réseaux de neurones permettent aux filtres de s'adapter dynamiquement à la forme du visage, aux expressions faciales et même aux mouvements en temps réel, offrant des effets interactifs qui semblent parfaitement intégrés à la personne qui les utilise. Une autre évolution significative a été l'introduction de la réalité augmentée (AR) dans les filtres. L'AR, alimentée par l'IA, permet aux filtres de superposer des éléments virtuels sur le monde réel, créant des effets spectaculaires et immersifs. Des éléments tels que les masques 3D, les accessoires virtuels et même les transformations complètes du visage sont rendus possibles grâce à cette combinaison d'IA et d'AR.

L'IA a également joué un rôle crucial dans la personnalisation des filtres. Les algorithmes d'apprentissage automatique analysent les préférences des utilisateurs, leurs comportements en ligne et leurs interactions pour recommander et créer des filtres sur mesure. Ces recommandations sont devenues de plus en plus précises, offrant aux utilisateurs des expériences personnalisées basées sur leurs intérêts spécifiques.

Cependant, cette évolution n'est pas sans controverse. Les préoccupations concernant la modification de l'apparence physique et son impact sur l'estime de soi, ainsi que les questions de confidentialité liées à la collecte de données pour personnaliser les filtres, suscitent des débats et des réflexions sur l'utilisation éthique et responsable de ces technologies. Un exemple concret de cette nouvelle utilisation des filtre est la plateforme Fotorama.ia. En effet, cette plateforme propose une sélection riche et varié de filtres qui permettent à l’utilisateur de changer son visage de plein de façons.

Sources :

Fotorama.ai

Economie de temps : Firecut

Publié le 06/01/2024

Les avancées technologiques ont considérablement optimisé l'efficacité opérationnelle et libéré un précieux temps pour les professionnels.

Prenons par exemple l'IA de type RPA (Robotic Process Automation) : elle a transformé la gestion des tâches répétitives et fastidieuses en une opération rapide et sans faille. Ce type d'IA se comporte comme un assistant virtuel, prenant en charge les activités de copier-coller ou de remplissage de formulaires, laissant ainsi les collaborateurs se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Les chatbots, une autre manifestation de l'IA, offrent une assistance instantanée. Ils répondent rapidement aux questions des utilisateurs, facilitant ainsi l'accès à des informations cruciales. Cette disponibilité immédiate contribue significativement à l'efficacité des interactions et à la réduction des temps d'attente. Certains plugins ou applications vont quant à eux permettre aux utilisateurs d’obtenir des résultats qualitatifs en un temps réduit. Pour illustrer mes propos j’ai choisi de vous parler dans cet article du plugin FireCut.

FireCut est une extension pour Adobe Premier Pro qui a pour but d’automatiser certaines tâches grâce à l’IA pour faire gagner du temps aux utilisateurs. En effet, l’utilitaire se retrouve sur le logiciel sous la forme d’un panneau d’outils utilitaires pour la conception et montage de vidéo. Ce qui est pour moi le plus intéressant concernant cette extension est l’outil de montage automatique: Cet outil permet de monter une vidéo (en général un podcast) en quelques secondes de manière automatisée. En effet, en précisant le nombre d’antagoniste, de scènes ou d’audios, l’IA va par la suite procéder au montage automatique de votre vidéo pour arriver à un résultat qualitatif.

Sources :

Firecut.ai Outilsia.com

A quoi l’IA pourrait ressembler dans 30 ans?

Publié le 08/01/2024

Avec l’évolution fulgurante de l’IA, il serait possible que cette dernière soit omniprésente dans notre quotidien. Voici quelques domaines où l’IA pourrait être présente:

Villes intelligentes: L’IA pour jouer un rôle centrale dans la gestion des villes et agglomérations. En effet cette dernière pourrait permettre de mieux créer des infrastructures et une meilleure gestion de ces espaces notamment en matière de sécurité des citoyens en détectant des incivilités ou en avertissant les citoyens de potentiels dangers et accidents du quotidien tels que des incendies, des accidents de transport ou des trafic routier par exemple.

Fabrication automatisée: Le fait que les algorithmes gèrent les processus de production, cela pourrait permettre de mieux gérer certains stocks et ainsi de permettre une meilleure organisation de l’offre et de la demande de certains produits ce qui, dans certains cas pourrait éviter des catastrophes humanitaires ou permettrait de mieux lutter lors de pandémies par exemple.

Communication: Un des domaines que pourrait prendre en main l’IA, serait celui de la communication. En effet, dans certains cas, la barrière de la langue est quelque chose qui bloque une grande quantité d’individus dans certains projets ou voyages par exemple. Le fait d’intégrer l’IA dans certaines applications de traduction ou de communication tels que les réseaux sociaux pourrait aider à communiquer et donc permettre d’augmenter l’accessibilité.

Art et la créativité: Le fait que l’IA soit de plus en plus présente au sein des milieu artistiques et créatifs pourrait amener à la création de nouveaux concepts et manifestes artistiques voir même de nouveaux mouvements et déclinaison de l’art.

Prévention: Les algorithmes pourraient utiliser les prélèvements de données en direct afin de prévenir de certains risques naturels prévisibles dans certaines zones géographiques notamment en Asie ou les Tsunamis et séismes sont fréquents.